Qui est ce Jésus Christ qu’il faut rencontrer ?

Ce mercredi 13 février, les chrétiens entreront en carême avec la célébration du mercredi des cendres. Au cours de la célébration, le prêtre tracera une croix avec de la cendre sur le front des fidèles en prononçant les paroles : « Convertis-toi, crois en l’Évangile » ou encore « Homme, souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » Genèse (3, 19). Pour le croyant, c’est un moyen de reconnaitre sa condition de mortel et de pêcheur. Dans l’ancien testament, ce couvrir la tête de cendre ou s’asseoir dans les cendres était un acte de pénitence, de deuil, effectué afin d’exprimer sa souffrance.

C’est également également un moyen de reconnaître que seulement en la personne de Jésus Christ nous sommes sauvé et nous avons la vie éternelle. C’est donc le début d’un chemin de 40 jours de conversion afin d’entrer avec le Christ dans la joie de la résurrection et de notre propre renaissance le jour de Pâques. Durant le carême, on fera donc le choix de manger et de consommer moins et d’accorder plus de temps au silence intérieur, à la prière. Ceci dans le but d’effectuer une rencontre avec le Christ qui changera notre rapport au monde. Mais qui est donc ce Jésus Christ que nous devons rencontrer et en quoi changera-t-il nos vies au point de vivre avec lui une renaissance ?

On peut tout d’abord ce demander en quoi consommer ou manger moins nous rapproche du Christ. Tout simplement en nous faisans prendre conscience de notre richesse et en nous rapprochant du petit, celui dont il est question en Matthieu 25, 35-40, lorsque Jésus dit : « Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » On peut donc reconnaître le visage du Christ dans toutes ces situations : « j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! »

Comme le rappelle ce magnifique chant, « qui dans le frère, découvre le Seigneur » (Nul n’est disciple), cette découverte du Christ dans les petits est une invitation radicale à changer notre regard sur le monde. Une invitation à voir Dieu, non pas dans ce qui est grandiose et attire notre regard et non pas dans toutes les distractions que nous propose la société, mais bien dans ce qui est petit, fragile, blessé et délaissé, ainsi qu’en nous même, dans nos propres blessures, fragilités et faiblesse.

Voir l’infiniment Grand dans le petit et le laisser mener notre coeur, voilà un changement radical et une grande révolution et c’est Jésus qui nous le propose encore depuis 2000 ans.

Pour poursuivre la réflexion :

Carême sans intermédiaire

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